Il s’est ensuite réfugié dans un parking, dans lequel il a pu être interpellé par les fonctionnaires de Police lancés à sa poursuite. Le sujet ne nie pas être l’auteur des faits qui lui sont reprochés, mais invoque tout à tour des pertes de mémoire et un trouble psychique, disant avoir agi dans un état quasi-onirique : « physiquement c’était moi, c’était ma carcasse, c’était mon fusil, la même Winchester que celle de John Wayne, je suis de la génération Far-West…, mentalement ce n’était pas moi, c’était un poilu de 14-18, je sortais de ma tranchée, je montais à l’assaut… ».
Désigné pour procéder à une contre-expertise un peu plus d’un an après son incarcération, le docteur BENSUSSAN et son co-expert le professeur Serge BRION seront les seuls, parmi les 3 collèges successivement désignés dans cette affaire, à évoquer la thèse de la simulation de la maladie mentale. Jean-Pierre ROUX-DURRAFOURT sera condamné le 29 mars 2005 par la Cour d’assises d’Indre et Loire à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 22 ans. Annonçant son intention de faire appel, il y renoncera officiellement le 19 janvier 2006.